La pandémie mondiale aura été difficile à vivre pour beaucoup d'entre nous, que ce soit personellement ou professionnellement.
Mais qu'en est-il de cette crise dans le domaine du marché de l'immobilier ?
Pour les bureaux, nous avons pu constater que nombreux étaient ceux qui souhaitaient travailler dans de meilleures conditions, dans des locaux plus accueillants, plus personnels, conséquence du 100 % télé travail qui a été éprouvant pour certains. Travailler dans des lieux collectifs mais plus personnels, adaptables, permettant des présences pendulaires, où les salariés se sentent vraiment à l'aise. La qualité de vie au travail, c'est l'ambition première de l'année 2021, contrairement à 2020 où c'était tout télétravail ! L'immobilier de bureaux reste une valeur sûre mais doit évoluer.
Pour les logements, les effets de la pandémie, encore, se font sentir. Beaucoup de personnes ont réfléchi à s'installer plus loin des grandes agglos, en "2° couronne", voire dans des villes moyennes. Certains même se sont installés en zones rurales et quittent, ou souhaitent vraiment quitter, les grandes villes depuis les confinements. Du télétravail à temps partiel, tel qu'il semble être majoritairement recherché, impose aussi de penser autrement les futurs logements : à minima un balcon, une petite terrasse, un petit jardin privé, voire partagé, un coin "bureau", etc
Du côté de la "technologie", la future révolution Metaverse a fait son apparition et aura inévitablement un impact dans le monde de l'immobilier comme le fut le cas par le passé avec le web ou les 1° visites virtuelles (voir article : Meta : quels futurs changements pour l'immobilier ?). Tous les secteurs de l'immobilier seront touchés, prioritairement les annonces et visites virtuelles mais aussi les réunions techniques, les diagnostics, les chatbots encore plus personnalisés qui pourraient devenir l'outil phare des agences digitales. Les market place évolueront également.
La Finance aussi continue à évoluer. Sans parler du cas général des bitcoins, sur le plan du financement, on peut évoquer la mue de la fiducie, du réméré. La tokenisation aussi comme moyen d’envisager une propriété partielle de son logement ou local professionnel. C'est le début d'un mouvement. Une nouvelle forme d’investissement à la clé également.
Tout cela arrive à grand pas.
Concernant 2022, les élections présidentielles à venir vont voir les candidats s'intéresser au "bâtiment" et à l'immobilier... La Fédération Française du Bâtiment n'a pas attendu, elle qui s'est invitée dans la campagne présidentielle (voir article ci-joint dessous). Les principaux candidats ont ainsi été interrogés et leurs idées présentées.
Enfin et surtout, la nouvelle Réglementation Énergétique 2020 est entrée en application le 1er janvier 2022 (voir article précédent). Cela aura un impact certain sur le production et le coût des logements. De quel ordre ? Une réelle avanceé environnementale à la clé ? Tout cela reste à confirmer.
Vos réactions ?
C'est pourquoi, toujours avec passion et grand enthousiasme, nous vous souhaitons une très belle année 2022...
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